Dispenser des soins de haut niveau, servir de support pédagogique la formation du personnel technique et administratif, promouvoir la coopération et la recherche dans le domaine des sciences de la sante, tels sont les missions assignées par le Président de la République à travers le décret no 2018/504 du 20 Septembre 2018 portant réorganisation de l’hôpital General de Douala.
Pour nous aider à répondre à ces exigences, l’Etat et le Gouvernement de la République nous accompagnent dans la réhabilitation des infrastructures, la mise a disposition des ressources humaines qualifiées et le renouvellement progressif des équipement médicaux et techniques. Cela nous permet d’avoir un plateau technique d’un niveau très élevé et du personnel compétent.
La Direction Générale, consciente des efforts consentis et des attentes qui en découlent, à travers sa vision stratégique, a placer le malade au centre de ses préoccupations et de toutes ses attentions en implémentation du credo « Patient First » ; cela dans une dynamique d’équipe et en synergie avec tout le personnel (soignant, technique et administratif).
Ainsi, malgré le contexte socio-économique, la persistance de la pandémie de la Covid-19, la recrudescence du choléra, la Direction Générale s’attèle au quotidien à prodiguer des soins de qualité.
Notre principal objectif est d’améliorer chaque jour notre performance pour une meilleure sante des Camerounais, gage du développement de notre beau pays.
C’est l’arrêté N°2519 de l’Administrateur des colonies, commissaire par intérim de la République française du Cameroun, Monsieur BLU, signé le 24 novembre 1931, qui crée et installe à Yaoundé, un poste médical de service général. Le dit poste placé sous la direction du médecin adjoint au Chef service de santé de Yaoundé.
Mais les tous premiers bâtiments de ce qui deviendra successivement l’Hôpital indigène, puis l’Hôpital mixte de Yaoundé et enfin l’Hôpital Central de Yaoundé aujourd’hui, sortent de terre dès 1933, avec la construction notamment du pavillon Pasteur. Cette année-là marque donc la naissance de l’Hôpital Central de Yaoundé. Dès lors, la formation sanitaire nouvellement créée, va connaitre de nombreuses mutations.
Aussi, une décision de l’Administrateur en Chef des colonies, signée le 29 décembre 1937, incorpore-t-elle l’Hôpital indigène de Douala et l’Hôpital indigène de Yaoundé (HCY), dans le service central du service de santé du Cameroun. Les deux formations sanitaires sont placées sous l’autorité directe du Directeur de service de santé. Un an plus tard et afin de permettre à l’Hôpital indigène de Yaoundé de faire face aux dépenses courantes, une caisse d’avance est créée auprès dudit hôpital par arrêté du 15 septembre 1938 du Commissaire de la République Française au Cameroun, Monsieur P.BCISSON.
A la fin des années 1940 et au début des années 1950, l’Hôpital mixte de Yaoundé va s’agrandir et se moderniser progressivement : l’installation électrique est effective dès 1951, aussi un bâtiment en étages abritant au rez de chaussée le service « chirurgie » et à l’étage la maternité, est construit en 1952. La même année, l’hôpital acquiert une remorque de radioscopie avec tous les accessoires, ainsi qu’un groupe électrogène. Au fil des ans, l’hôpital va se doter de nombreuses nouvelles infrastructures et connaitre de multiples transformations, aussi bien au plan juridique qu’infrastructurel. Poste médical à sa création au début des années 1930, l’Hôpital Central de Yaoundé est devenu au jour d’aujourd’hui, un hôpital de référence de renommée internationale, un hôpital de deuxième catégorie dans la pyramide sanitaire nationale.